Laëtitia
J’étais en Terminale Littéraire et j’ai fait le choix d’aller en école prépa à Henri Bergson à Angers
pour l’année 2014-2015. Je suis actuellement en khâgne Chartes à Nîmes (2015-2016).
Après le bac, j’ai décidé de poursuivre mes études en prépa littéraire et non à l’université car je
savais que la classe prépa apportait toujours un encadrement des élèves (c’est une continuité du
lycée) mais offrait aussi un enseignement pluridisciplinaire et ne sachant pas quoi faire après le bac,
je trouvais que c’était la meilleure voie.
Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent au lycée comme quoi aller en prépa « c’est mettre entre
parenthèse sa vie sociale » et que « les professeurs sont vraiment horribles avec les élèves »… En
réalité ce n’est pas du tout comme ça. C’est vrai qu’il y a plus de travail qu’au lycée mais en
s’organisant correctement ça ne prend pas non plus tout notre temps. Les professeurs sont vraiment
gentils, toujours à l’écoute de nos craintes, de nos hésitations. Ils sont vraiment là pour nous aider et
c’est très agréable !
La classe prépa nous pousse vraiment à travailler mais quand on trouve son rythme c’est faisable et
on acquiert une méthode de travail qui nous servira toujours plus tard. Je ne regrette pas du tout
d’avoir choisi cette orientation après le bac.
Lorélène
Je viens d’une terminale Littéraire. J’ai fait ma première année dans le supérieur au Lycée Henri
Bergson en 2014-2015. Pour ma deuxième année, je me trouve à Brest, au lycée Kérichen-La
Pérouse, en option philosophie.
Si j’ai choisi de faire une prépa littéraire, à la fin du secondaire, c’est pour deux raisons.
Premièrement, je ne voulais pas encore m’enfermer dans une licence particulière, et l’année
d’hypokhâgne permet de garder une grande variété de matières. La deuxième raison suit la
première, je ne savais pas, en fin d’année de terminale, quelle licence je voulais faire. J’hésitais entre
celle de lettres classiques, de lettres modernes et de philosophie. La prépa permet de se laisser
encore un peu de temps pour choisir.
Si l’on dit souvent que l’ambiance en prépa est désagréable du fait de la compétition qui s’installe
souvent entre les élèves, il faut avouer que c’est du pur préjugé. On se rend vite compte que
l’entraide est plus fertile que la compétition. L’ambiance est studieuse, la quantité de travail est
impressionnante mais faisable avec de l’organisation.
En somme, la prépa est un challenge qu’il faut se donner les moyens de relever. Il faut travailler,
certes, mais toute la classe est dans la même optique. La prépa est bien moins solitaire que la faculté
: la classe est une véritable aide pour le moral et les professeurs sont bien plus attentifs à nos
difficultés. Pour ma part, si mon choix de terminale était à refaire, je recommencerai avec plaisir
mon année à Bergson. J’y ai appris beaucoup et j’y ai rencontré des personnes (élèves et professeurs)
formidables.
La prépa est une expérience unique et intense que je recommande à tous ceux qui veulent à la fois
se donner du temps pour réfléchir à leur avenir et se donner des bases solides dans les matières
littéraires.