Lycée Henri Bergson

Lycée Enseignt General Et Technologique – Angers

Pays de la Loire
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Témoignage d’étudiants inscrits en LS en 2017-2018

Nicolas

J’ai effectué mes années lycée à Henri Bergson (Angers) avant de continuer en
hypokhâgne (2017-2018). Je venais d’avoir mon BAC ES mention assez bien et je
connaissais très peu la formation. J’ai postulé au lycée Henri Bergson en Lettres
Supérieures grâce à un accompagnement qui m’a convaincu.
J’ai découvert les avantages d’un lieu où seule la première année est proposée.
Loin de nous faire oublier de poursuivre ailleurs en deuxième année, l’hypokhâgne à
Bergson offre au contraire un large éventail de vues. Les professeurs exigent un bon
niveau, propre aux élèves d’hypokhâgne et des futurs khâgneux. L’écoute et le
partage, qui peuvent sembler l’apanage des prépas moins « élitistes », sont des
avantages qu’il faut prendre en considération pour amorcer sa prépa. Que ce soit avec
les professeurs ou entre collègues, cela m’a beaucoup aidé. La rigueur des cours m’a
aussi permis de mieux me connaître et de mieux me diriger vers ma deuxième année.
Avant d’entrer en hypokhâgne, ma crainte principale n’était pas tant d’avoir
des mauvaises notes (ce qui, tout compte fait, est une très bonne remise en question)
mais de peiner à acquérir de l’organisation et des méthodes pour supporter la charge
de travail. Cette charge de travail n’est pas négligeable mais nous gagnons
progressivement en efficacité et en qualité. J’avais moins de crainte avant d’entrer en
khâgne, fort de mes acquis au lycée Henri Bergson. Les clefs pour progresser et se
projeter nous sont tendues et chacun a le droit d’en profiter. Les méthodes et les
contenus qu’offrent les professeurs à Bergson mettent dans de bonnes dispositions
pour la suite.
La prépa hypokhâgne à Bergson actualise les potentialités de chaque élève. Le
suivi de l’élève, non seulement sur l’année, mais aussi pour la suite, est très présent.
Les professeurs donnent beaucoup pour assurer de belles transitions et le meilleur
pour leurs hypokhâgneux.
J’ai trouvé en classe préparatoire littéraire un réel puits de culture et la
formation pluridisciplinaire qu’il me fallait. Lorsque j’étais au lycée Henri Bergson,
j’étais heureux de profiter de la formation hypokhâgne. Aujourd’hui en khâgne
option Philosophie au lycée La Bruyère (Versailles), je suis encore plus heureux
d’être passé par Angers. Si la quantité de travail est réelle dans un tel cursus, les
professeurs de Bergson s’appliquent vraiment à transmettre le plaisir de la recherche
et le goût de l’effort.

Sandra

J’ai choisi de venir en hypokhâgne au lycée Henri Bergson après une terminale ES. Je
ne savais ni ce que je voulais faire ni une matière dans laquelle me spécialiser. C’estpourquoi je me suis dirigée vers la prépa. L’hypokhâgne permet de poursuivre un
enseignement pluridisciplinaire, d’acquérir des solides méthodes de travail et de
riches connaissances.
Il ne faut pas l’oublier, la prépa est aussi l’occasion de faire de nouvelles rencontres.
Contrairement à ce que l’on peut souvent entendre, la prépa ne rime pas avec
l’absence de vie sociale. Je n’ai pas ressenti de compétition au sein de l’hypokhâgne
de Bergson. Au contraire, nous nous entraidions et l’ambiance était très agréable et
propice au travail. Je garde un très bon souvenir de mon année d’hypokhâgne à
Bergson, il y règne un bon état d’esprit et les professeurs sont à l’écoute et pleins de
bons conseils. Si j’ai pu être au début de l’année inquiétée par la quantité de travail,
par les kholles et par les devoirs du samedi matin, je me suis surprise au fil des
semaines à bien m’organiser. Je pense que la motivation, l’organisation et la régularité
dans le travail sont essentiels pour bien vivre son année de prépa et ainsi profiter de la
chance que l’on a de suivre une telle formation. J’ai décidé de poursuivre en khâgne
car je ne voulais pas regretter de m’être arrêtée en si bon chemin. Je suis actuellement
en khâgne ULM à Clémenceau à Nantes en option Histoire oéographie.
Je pense enfin que la prépa est une très bonne expérience. Même si l’on ne souhaite
pas intégrer une grande école, la prépa n’est pas une perte de temps mais présente de
réels avantages pour la suite. En effet, elle permet d’appréhender plus aisément une
poursuite d’étude à la fac mais aussi prépare à de nombreux concours que l’on peut
être amené à passer plus tard.

Céline

Issue d’un baccalauréat littéraire avec une spécialité mathématique, j’ai intégré
la classe préparatoire de Bergson sur l’année scolaire 2017/2018. A la fin de cette
année-ci, j’ai rejoint le lycée Clemenceau de Nantes afin d’y faire ma khâgne avec
une spécialité Anglais.
Initialement, j’ai choisi la prépa pour avoir une continuité du lycée, continuer
toutes les matières. En effet, en souhaitant devenir professeure des écoles, je ne
souhaite pas me spécialiser. À l’arrivée en hypokhâgne je doutais de mon niveau en
me demandant si j’avais fait le bon choix vis-à-vis d’une « simple » licence en
université mais j’ai vite compris que j’étais à ma place, les cours me plaisaient et
m’intéressaient : j’ai pu grandement renforcer ma culture générale. En hypokhâgne,
la charge de travail est supportable et est basée sur un effort d’organisation qui peut
être nécessaire pour certains notamment dans l’inscription pour ses créneaux de
colles. Malgré le travail, il faut savoir faire une pause et dire stop de temps à autre :
sortir du lycée, surtout quand on est interne est le meilleur moyen. Pour ma part, je
faisais du sport avec l’université pour « se défouler » mais je prenais aussi des coursdu soir en langue des signes dans le cadre de mon projet professionnel, souhaitant
travailler avec les enfants handicapés.
Ce qu’il faut dire à propos de la classe préparatoire, c’est que contrairement à
ce que l’opinion publique peut croire, la compétition est moindre et la classe repose
en grande partie sur l’entre-aide et le partage du savoir. De cette manière, la prépa
donne de nombreux avantages : grâce à elle, on apprend à travailler plus vite et
mieux, à renforcer son savoir et sa culture générale, à savoir prendre des initiatives
notamment dans le cadre de l’approfondissement des cours mais aussi à avoir de
bonnes méthodes de travail qui nous seront toujours utiles.
Enfin, concernant le passage en khâgne, j’ai longtemps douté sur l’utilité d’y
aller hormis le fait de terminer le cursus. Cependant, en allant en khâgne, j’avais une
ambition : me prouver quelque chose et « briser » le cliché. En venant d’une famille
qui n’a pas fait d’études supérieures, je voulais montrer que je pouvais très bien
continuer la prépa même si ça pouvait être potentiellement un peu plus dur mais tant
pis. Maintenant en khâgne, je peux dire que je suis fière de mon choix et que je
l’assume pleinement malgré les difficultés. Le savoir y est plus grand et on peut voir
un avantage de changer d’établissement entre les deux années : on y découvre plus de
monde et de nouvelle méthodes de travail.