Nos abeilles ouvrières travaillent avec acharnement et persévérance (mai 2021)

« La dernière visite des ruches du lycée a été faite le mardi 11 Mai 2021. Nos ouvrières travaillent avec acharnement et persévérance malgré le temps qui a été frais et humide ces dernières semaines. Elles remplissent de miel les cadres des hausses. Une partie des alvéoles est déjà operculée ».

« Dans la ruche la nourriture est partagée. Les abeilles pratiquent la trophallaxie. La trophallaxie Le terme trophallaxie vient du grec trophein qui signifie nourrir et allassein pour dire échanger. C’est un mode de partage de nourriture que pratiquent les abeilles. Le nourrissage se fait par l’échange de nourriture entre des individus appartenant à la même colonie. C’est en quelque sorte un bouche-à-bouche alimentaire. Comment se fait la trophallaxie ? Les abeilles, ont la particularité de posséder 2 estomacs. L’abeille se sert du premier pour se nourrir elle-même et du deuxième pour nourrir les autres individus de la colonie. Les demandeuses sollicitent la nourriture en tapotant un code sur les antennes de l’abeille donneuse. Celle-ci ne répond pas toujours par l’affirmative. Elle peut refuser la demande. Mais, si elle est d’accord pour la trophallaxie, elle amène une goutte de miel sur le bord de ses mandibules et la quémandeuse n’aura qu’à l’aspirer grâce à sa langue dépliée. À qui profite la trophallaxie ? La trophallaxie comme partage alimentaire a deux objectifs. D’une part, elle est essentielle aux abeilles ( ouvrières) qui sont obligées de rester dans la ruche et n’ont donc pas moyen de se nourrir par leurs propres moyens. Le nourrissage à domicile est alors la solution pour assurer leur survie. D’autre part, la trophallaxie permet aux butineuses de faire passer le nectar récolté aux ouvrières chargées de fabriquer le miel. Ces dernières le mélangent à leur salive et le passent à leur tour à d’autres abeilles ouvrières, jusqu’à la fabrication finale du miel. La trophallaxie : plus que du miel Lors d’une trophallaxie, l’ouvrière ne donne pas uniquement du miel. Elle échange avec ses bénéficiaires autre chose de très important pour la gestion de l’ensemble de la colonie. En fait, l’abeille communique des informations chimiques qui influent le comportement des autres individus de la colonie. Les messages passent chimiquement à travers des substances salivaires transférées par petites quantités. La mise en commun et le partage de la nourriture et de l’information dans la ruche montre un modèle de société plutôt équitable, collaborative et solidaire et incite à la réflexion politique ».