Dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation dans la catégorie rédaction d’un devoir individuel en classe (1er prix) et réalisation de travaux collectifs ( 2ème prix).
I) Trois articles de presse ont été publiés à cette occasion; par le journal « Le Courrier de l’Ouest » , le site Angers Info puis par Ouest-France
- Le Courrier de l’Ouest a publié un article en ligne le 05 juin (en version papier le 07 juin, page 3 ) :
Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre »
. Hani Bonetti, 17 ans, a terminé son devoir par ces mots. Le jury du 58e concours national de la Résistance et de la Déportation a remis le premier prix départemental des devoirs individuels à cet élève de première ES au lycée Bergson, à Angers.(...) Lien
- Le site Angers.Info a aussi publié un article le 07 06 2019 intitulé :« Les collèges et lycées de Maine-et-Loire commémorent la résistance et la déportation ».« Alors que nous commémorons aujourd’hui les 75 ans du débarquement des alliés sur les plages de Normandie, le devoir de mémoire s’est tenu hier à la Préfecture avec les collégiens et lycéens du département. La conclusion pour chacun, d’un travail d’investissement tout au long de l’année scolaire. (…) « Lien
Extrait de l’article de Ouest -France le dimanche 09 juin 2019
II) Le 1er prix départemental du CNRD dans la catégorie rédaction d’un devoir individuel en classe
Mercredi 05 juin,à la préfecture et en présence de nombreuses autorités, le 1er prix départemental du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD), dans la catégorie rédaction d’un devoir individuel en classe (composition de 3 heures), a été remis à Hani Bonetti ( 1ère ESa).
Comme tous les élèves de 1 ESa et 1 Lb, Hani Bonetti a participé aux épreuves individuelles(composition de 3 heures) du CNRD ainsi qu’à à un projet interdisciplinaire qui a mobilisé 66 élèves de 1ère ( 1ère ESa, 1 Lb, Arts Plastiques et Musique) et 11 élèves de 2nde option Musique.Lien
Ce projet interdisciplinaire a fait l’objet des 3 articles de presse (en bas de cet article).
Le C.N.R.D vise à perpétuer chez les collégiens de troisième et les lycéens la mémoire de la résistance et de la déportation.La participation au concours permet aux élèves d’en tirer des leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui.Palmarès académique. La cérémonie du CNRD 49 a eu lieu en présence de Mme la sous-préfète, du DASEN (Directeur Académique des Services de l’ Education Nationale), de Mme Engel, adjointe au maire d’Angers,… et de M.Maingot ( résistant angevin, déporté à 18 ans au camp de Mauthausen en 1944).
III) Le 2ème prix départemental du CNRD dans la catégorie réalisation d’un travail collectif
Ce 2ème prix a été remis aux 14 élèves de l’option Arts Plastiques pour le film d’animation ci dessous :
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Le film ci dessus a été réalisé par les 14 élèves de 1ère option Arts Plastiques dans le cadre d’un projet interdisciplinaire Arts Plastiques, Histoire-géographie, Français et Musique qui a fait l’objet des 3 articles de presse ci dessous . Au total ce projet interdisciplinaire a mobilisé 66 élèves de 1ère ( 1ère ESa, 1 Lb, Arts Plastiques et Musique) et 11 élèves de 2nde option Musique.Lien
Présentation du film pour le jury 49 du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD)
» Ce projet collectif, qui a été mené par quatorze élèves de l’option facultative arts plastiques de décembre 2018 à mars 2019, s’est déroulé en trois temps.
Dans un premier temps, la classe a réfléchi collectivement sur le sujet du CNRD 2018-19 afin de comprendre les enjeux de « répressions et déportations, de 1939 à 1945, en France et en Europe ». Très vite il a fallu différencier la répression de la déportation même si parfois les deux sont intimement liées.Les élèves, par petits groupes de deux ou trois, ont fait des recherches sur ce qu’évoquaient pour eux ces deux termes « répression et déportation ». Ainsi les élèves se sont documentés sur la répression des actes de sabotages, en particulier des lignes de chemin de fer ; sur la répression de certaines catégories de population, comme les opposants politiques, les homosexuels, les tziganes et les juifs ; sur la répression des juifs dans la ville de Cracovie, en particulier avec le transfert de ces familles du quartier Kasimierz vers le ghetto ; sur la répression à l’intérieur même des camps de déportation ; et enfin sur la déportation elle même, en particulier sur l’organisation des convois ferroviaires. A la suite de ce temps de recherches, un temps d’écriture a été nécessaire afin d’avoir une trame commune, le scénario; même si chaque groupe
a travaillé de façon autonome sur sa partie, en choisissant la technique de cinéma d’animation la plus adaptée au récit ; ainsi par exemple pour la répression et la stigmatisation des différents peuples, les élèves ont choisi la peinture animée qui permettait de faire apparaître des coups sur les visages. Le plus dur dans l’écriture a sans doute été de faire des choix car le sujet était vaste et les élèves ne pouvaient pas tout aborder, et il a été difficile de laisser de coté des événements importants, la piste Russe par exemple.
Dans un deuxième temps, les élèves ont participé à un voyage pédagogique de cinq jours en Pologne, à Cracovie, où ils ont pu se confronter à la réalité de l’histoire, en découvrant notamment l’ancien quartier juif puis les vestiges du mur du ghetto de Cracovie, le musée Schindler, et les camps d’Auschwitz. De ces rencontres, au delà de l’émotion, les élèves ont pu prendre conscience réellement de la portée des mots répression et déportation. Sur place les élèves ont eu la possibilité de faire de nombreuses photos et vidéo qui ont permis de constituer les décors du film d’animation pour les futures incrustations d’images sur fond vert.
Dans un troisième et dernier temps, de retour au lycée, chargés en émotions, les élèves ont commencé le tournage du film. Vrai challenge technique car le temps était compté. Nous avons réalisé six plateaux de tournage simultanément, du plus simple (animation sur banc titre vertical) au plus complexe (mise en place d’une maquette sur vitre de verre avec rétro-éclairage). Les techniques d’animation sont très diverses, papiers animés, peinture animée sur vitre, pâte à modeler animée sur fond vert, papiers
découpés animés, papiers animés sur fond vert, car chaque groupe était autonome dans ses choix. Les images enregistrées, la phase du montage prend elle aussi beaucoup de temps, techniquement mais aussi dans les choix et les arbitrages afin que le film soit cohérent. Au commencement il faut animer chaque séquence, transformer des images fixes en film, puis rajouter les dialogues, et enfin terminer par la bande son. Celle ci se compose de différentes pistes, bruitages, dialogues, et musiques. Les bruitages ont été
réalisé par un élève participant au voyage, fin connaisseur de la technique du beat-box (technique qui consiste à récréer de la musique par le sons vocaux). La musique, des chants, a été composée par une élève de l’option musique.
En bilan final de ce projet, après projection, par une verbalisation, les élèves estiment que leur film répond au sujet, car la répression et la déportation ont été abordée dans ce qu’elle a de plus arbitraire à travers la stigmatisation de groupes de population ; par des exemples pris en France et en Pologne, référence à l’étendue géographique Européenne du sujet ; et enfin par de développement temporel de 1939 à 1945, où la répression puis la déportation, initialement axée vers les opposants politiques s’est élargie à des populations « dégénérées ». Parfois dans ce film des propos très durs ont été tenus, qui ont choqué les élèves, à tel point qu’il leur était difficile de les prononcer, mais ces mots, prononcés du point de vue de ceux qui ont organisé ces faits, étaient nécessaires pour dénoncer la barbarie de la déportation et la répression, de 1939 à 1945, en France et en Europe. »
III) Revue de presse et restitutions
Ce film a été présenté lors de la réunion de restitution le lundi 29 avril au lycée devant de nombreux Témoins et au Jury 49 du Concours National de la Résistance et de la Déportation; Il a aussi été présenté le jeudi 23 mai à Nantes devant plus de 200 lycéens réunis dans l’hémicycle du conseil régional lors de la restitution de l’AEL Shoah le 23 mai.